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Il est des lieux devant lesquels on passe tous les jours, sans forcément soupçonner la richesse de l’histoire qui les a marqués.
Droitaumont est de ces lieux. Situé à environ deux kilomètres du centre de Jarny, ce hameau est en effet riche de plus de huit siècles d’histoire.
Successivement place fortifiée, petit village à vocation rurale et cité minière, Droitaumont a vécu au rythme des transformations qui ont marqué l’évolution du paysage lorrain.
Laissons-nous conter l’histoire de ce quartier singulier, né de la terre et grandi par le fer.

Pour qui se rend à Jarny aujourd’hui, la ville peut faire l’effet d’une agglomération qui doit tout aux mines et au chemin de fer.
Pourtant, derrière cette première impression, Jarny révèle une histoire longue de près de deux millénaires.

Cette histoire, c’est celle d’un petit village qui a longtemps vécu au rythme des travaux agricoles et qui a su se développer malgré les guerres et les misères de chaque siècle.
Montrer comment de simple hameau, Jarny est devenu ville, voilà tout l’objectif de ce troisième numéro de Jarny Patrimoine.
Car les parchemins conservés dans les dépôts d’archives, tout comme le patrimoine local, peuvent témoigner, pour peu que l’on sache leur prêter l’oreille…

Propriété de la société des mines de fer au siècle dernier, Moncel fut acquis par la Ville en 1980.
Un très bon choix, tant cet édifice et son parc sont aujourd’hui visités par des milliers de personnes.
Dès le début du mandat, nous avons effectué quelques travaux indispensables pour près de 180000 € afin d’assurer la pérennité des lieux (réfection de la toiture, mise en sécurité de la façade, création d’aires de jeux).
D’autres investissements vont être réalisés dans le parc et notamment la réfection du parcours de santé.
Et compte tenu de la qualité du site, la création à moyen terme d’une Maison de l’Environnement est programmée.
Moncel deviendra alors encore plus un lieu de promenades, de rencontres et d’échanges et participera ainsi à rendre notre ville toujours plus belle et plus accueillante.

Préserver et pérenniser notre patrimoine est un devoir. A ce titre l’Eglise St Maximin, qui figure dans l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, devait faire l’objet d’une restauration rendue indispensable par les effets du temps.
Propriété communale, l’édifice se dresse au coeur du plan d’aménagement d’ensemble de notre centreville englobant de part et d’autre de la RN3 la place du marché, la mairie et le square Toussaint.

Afin de rendre au bâtiment son aspect originel et lui permettre de jouer pleinement son rôle valorisant pour l’image de la ville, un programme de réhabilitation a été établi.
Le coût s’élève à 545000 e HT et se justifie par l’étendue des interventions et la qualité de celles-ci, validées par les architectes des Bâtiments de France. Compte tenu de l’enjeu architectural et urbanistique de cette rénovation, les subventions s’élèvent à 63% du coût global et proviennent de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), du Conseil Régional, du Conseil Général et enfin de la Réserve Parlementaire.
L’urbanisme démocratique, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, consiste à ordonnancer la ville pour offrir le maximum de services au plus grand nombre.
Cela concerne le logement, les voiries, les espaces verts, les aires de jeux, les places et équipements publics, culturels, sportifs etc. La rénovation complète de l’église St Maximin s’inscrit dans cette démarche globale afin de rendre Jarny toujours plus belle et plus accueillante.