Jarny Mag – N°18 – Avril 2015

JM18

PRENDRE DATE

Notre situation financière est saine. Le compte administratif 2014 fait apparaître un excédent de fonctionnement de 1 625 701 €. Au dernier conseil municipal sur le budget 2015 de la commune, j’avais insisté pour que l’on prenne date. En effet, nous allons subir une dégradation de nos finances dans les prochaines années, en raison d’un véritable étranglement financier piloté par l’Etat.

Depuis que je suis maire, nous avons toujours géré rigoureusement les finances municipales. Depuis 2001, les dépenses totales de la commune de Jarny n’ont augmenté que de 0,4 % par an en 13 ans. C’est dire combien nous avons été très attentifs à la dépense. Les économies ainsi réalisées ont permis de développer une politique d’investissement qui a conduit à la transformation de Jarny en une ville belle et attractive. Cet investissement a aussi permis de préserver et de créer de l’emploi, notamment dans le secteur des bâtiments et travaux publics.

Aujourd’hui, avec cette baisse brutale des dotations de l’Etat, le gouvernement applique une politique d’austérité qui aura des répercussions indéniables sur le niveau de service public rendu à la population mais également sur le niveau des travaux réalisés à Jarny. C’est pourquoi, j’ai soutenu les entreprises du B.T.P. lors de leur mouvement de protestation contre cette baisse drastique des aides aux collectivités. Cette décision est néfaste pour l’entreprise et pour l’emploi puisque les collectivités assurent 71% de l’investissement public ; c’est dire combien leur rôle est important.

Votre Municipalité a donc eu raison, avec 16 000 autres communes et intercommunalités, de voter en conseil municipal la motion de l’Association des Maires de France contre cette politique. Je remercie les centaines de Jarnysiens qui ont signé la pétition municipale. Ils ont ainsi marqué leur soutien à l’action municipale et leur refus des baisses de dotations, synonymes d’affaiblissement du service public.

Entre les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises (30 milliards d’exonération de cotisations sociales, 10 milliards au titre du CICE – Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi, 900 millions de réduction d’impôts avec la loi Macron…), la fraude fiscale (estimée à 50 milliards d’euros) et l’évasion fiscale (60 à 80 milliards d’euros par an de perte pour l’Etat français), le moins que l’on puisse dire, c’est que la France a de l’argent ! Mais il est à chercher ailleurs que dans “la poche”des contribuables ou dans “les caisses” des collectivités locales.

Le vrai courage est là. Le combat n’est pas terminé. Nous comptons sur vous.

 

 

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